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Nouveau texte du Notre Père

Monsieur Henry Armand, dans son roman, Les remèdes du guérisseur, au 18ème épisode paru dans la revue Lo Flambò/Le Flambeau, nous parle de Maître Philippe, guérisseur lyonnais universellement connu pour avoir soigné des milliers de personnes gratuitement, sans rien demander ; sauf des efforts pour faire le bien.

Intrigué de ses affirmations j’ai voulu me documenter un peu plus sur ce personnage aussi honoré par ceux qui l’ont connu et ont été guéris grâce à son intervention.

En effet, nombreuses de ses guérisons étaient considérées comme des miracles. Il disait qu'il guérissait par le pouvoir de la prière et de commandement. Maître Philippe expliquait qu'il se servait d'une force absolument inconnue sur terre, une force dépassant tout entendement, que le Christ lui-même employa pour faire plusieurs de ses miracles. Il appelait cette force « le quatrième pôle de magnétisme » et la décrivait ainsi: « Ce n'est pas un courant, mais plutôt une Lumière, elle représente l'union du "Aimez-vous les uns les autres". »... « Aucun initié ne la connaît ».

Maître Philippe a reçu diverses attaques des médias, des médecins ou des hommes politiques en France et en Russie ; certains de ses détracteurs l'ont accusé d'utiliser la sorcellerie pour guérir les gens. Il reçut pourtant l'admiration et l'amitié du tsar Nicolas II, du roi d'Italie, de l'empereur d'Autriche, de l'empereur Allemand Guillaume II, du roi du Royaume-Uni Édouard VII.

À propos du Notre Père, Maître Philippe, disait :

« La prière seule ne peut nous sauver, mais élève l’amé et il faut prier pour nous et aussi pour ceux qui ne peuvent pas prier, Le Notre Père, disait, est encore la prière de la plupart, et cela parce qu’il y a autour des hommes des êtres que nous ne voyons pas qui sont là et que cette parole fait réfléchir.

Ce sont ceux qui nous induisent en tentation. Au moment où nous prions et prononçons cette phrase se réjouissent.

Mais le véritable soldat qui veut marcher de l’avant ne dit pas : Ne nous induisez pas à la tentation.

Ces paroles en effet ne sont jamais été prononcées, mais celles-ci :

Ne nous laissez pas succomber à la tentation.

Dieu ne peut pas être l’auteur de nos tentations, mais il permet que Satan nous tente, afin que nous reconnaissions que nous ne sommes rien sans Lui. La tentation à laquelle on résiste est notre meilleur moyen de travail.

Eh bien : les réflexions, de Maître Philippe, soulevée il y a plus de cent ans, sont devenues actuelles de nos jours et l’évêque de Grenoble, monseigneur Guy de Kerimel, le trois décembre dernier a annoncé l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction francophone du Notre Père, « ne nous laisse pas entrer en tentation », au lieu de « ne nous soumet pas à la tentation »

La nouvelle version du Notre Père à compter du 3 décembre 2017 sera donc récitée ainsi :

Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation,

mais délivre-nous du Mal.

La version en patois valdôtain, sera donc ainsi traduite :

Noutro Përe que t'ë su i chiel,

que ton Non sie santifià,

que ton Règno arreuvèye,

que ta Volontà sie féte dessu la terra comme su i chiel.

Bailla-no voueu noutro pan quotidien.

Perdonna-no noutre s-offence,

comme no perdonnen étot a cice que no s-an offenchà.

Et quetta-no pa tsëre in tentachon,

më délivra-no di Mal.


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