Lo Flambò / Le Flambeau

Cette revue, dont fut président d’honneur Charles Passerin d’Entrèves, éditée depuis 1949, sauf une brève suspension de 1955 à 1960, dirigée d’abord par Constantin Duc, et animée par le poète de Saint-Vincent André Ferré, qui en fut ensuite le directeur, par Amédée Berthod, Octave Bérard et par Italo Cossard, continue de façon exemplaire et avec une persévérance remarquable à paraître et à diffuser, exclusivement en langue française et francoprovençale, tous les éléments constituant la culture valdôtaine : de l’histoire à la botanique, de la littérature, notamment la poésie, le conte et le récit, aux articles d’actualité.

Chevilles ouvrières, de cette revue les [Aimé Chenal et Raymond Vautherin rédacteur le premier, directeur le dernier]. Président de l’Association Valdôtaine des Archives Sonores (AVAS).

Au fil des années le Flambeau est devenu le porte-voix de la plupart des auteurs valdôtains, leur tremplin avant la publication en volume : d’André Ferré, son deuxième directeur, à Lidia Philippot, de Lin Colliard à Pia Lantermoz Faccini, tous ont été accueillis dans les pages de cette belle revue qui a publié aussi des suppléments contenant l’index des auteurs et le catalogue des titres, avec référence de publication, des instruments de travail très utiles qui témoignent de la richesse et de la variété des auteurs et des sujets abordés, ainsi que du travail continu et important pour la culture francophone du Val d’Aoste.

“L’éloge du Flambeau n’est plus à faire”, écrit Lin Colliard; de même Pierre Lexert écrit dans un ouvrage, dirigé par G. Dotoli: “c’est surtout à la revue Lo Flambo/Le Flambeau qu’il convient de tirer notre chapeau”.

(Motivation prix Balmas 1996 décerné à la revue).